
Grâce à NextGenerationEU, la Belgique a élaboré un plan pour la reprise et la résilience (PRR) de grande envergure, d’une valeur d’environ 5,2 milliards d’euros prenant la forme de prêts et de subventions. Ces fonds ont été investis dans divers projets visant à promouvoir une croissance inclusive, à améliorer la cohésion sociale et à renforcer la résilience institutionnelle. Parmi les initiatives ambitieuses de ce plan figure un programme de six millions d’euros visant à construire et rénover des structures de garde d’enfants dans la région francophone du pays, la Wallonie. L’objectif est de fournir plus de 1 700 places supplémentaires pour les bébés et les enfants en bas âge dans les crèches et les garderies d’ici mars 2026.
Cara Grün est une jeune maman qui vit avec son petit garçon de deux ans près de la ville de Verviers. Son enfant fréquente la crèche «Les Ploquettes», inaugurée à Stembert en mai 2024 et qui a coûté plus de 1,2 million d’euros — un montant financé à 80 % par NextGenerationEU. Selon Cara, c’est grâce à cette crèche qu’elle a pu trouver du travail et réaliser ses ambitions professionnelles, sachant que son enfant était pris en charge près de chez elle. Pour Sabine Lejeune, directrice de la crèche de Stembert, et Cécile Ozer, échevine de Verviers chargée de la petite enfance, le projet est une source de fierté.
Nous nous sommes entretenus avec les trois femmes pour recueillir leurs réflexions sur la crèche.
La crèche a-t-elle eu un impact important?
CG: Elle a clairement eu une incidence majeure sur ma vie. Il est très difficile de trouver des services de garde d’enfants dans la région. J’ai introduit une demande dans quatre ou cinq crèches avant «Les Ploquettes», mais elles étaient toutes complètes. Lorsque j’ai appris l’ouverture de la nouvelle crèche, je me suis immédiatement inscrite pour obtenir une place. Elle a été tellement utile pour les jeunes parents qui vivent à Verviers ou dans ses environs. Elle m’a permis de retravailler, tout en sachant que mon petit garçon était bien pris en charge à proximité. En plus, il est très heureux d’aller à la crèche. Le personnel est attentif et professionnel et s’adapte toujours aux besoins de chaque enfant.
SL: Elle a eu un grand impact à de nombreux égards. Les 49 places supplémentaires ont été une réelle chance pour plusieurs familles de la région. Avant l’ouverture de la crèche, de nombreux ménages se trouvaient sur des listes d’attente, sans aucune certitude. Pouvoir leur offrir les services de garde d’enfants dont ils avaient besoin a été extrêmement satisfaisant. Et l’espace lui-même est fantastique: il est entièrement équipé pour répondre aux besoins des enfants et du personnel. Une quinzaine de personnes sont désormais employées par la crèche et elles sont très heureuses de travailler dans un environnement aussi moderne et bien conçu.
CO: L’impact a été considérable. Pour les parents qui travaillent, avoir une place dans une crèche locale leur permet de continuer à travailler et d’avoir des revenus, tout en ayant l’esprit serein. La garde des enfants ne devrait pas constituer un obstacle à une carrière ou des activités professionnelles. En fin de compte, les gens confient ce qu’ils ont de plus cher à une crèche comme «Les Ploquettes»: leur enfant. Or, en l’absence d’options viables à leur disposition, les parents ne peuvent tout simplement pas se former, améliorer leurs compétences ou travailler, ce qui a des conséquences évidentes sur leur famille et la communauté toute entière.
«Je trouve encourageant que des fonds soient alloués à de tels projets, car c’est précisément le type de soutien dont les parents ont besoin pour poursuivre leur vie professionnelle tout en ayant une famille.»
– Cara Grün, une maman active professionnellement qui habite la région
L’UE a-t-elle joué un rôle important dans ce projet?
CG: Oui. Jusqu’à récemment, il n’y avait tout simplement pas assez de crèches dans la région, ni de places disponibles dans les crèches existantes. Je crois comprendre que ce sont les financements de l’UE et des pouvoirs publics qui ont permis de construire la nouvelle crèche. En tant qu’habitante de la région, je trouve encourageant que des fonds soient alloués à de tels projets, car c’est précisément le type de soutien dont les parents ont besoin pour poursuivre leur vie professionnelle tout en ayant une famille.
SL: Grâce à NextGenerationEU, l’UE a joué un rôle déterminant dans le financement de la nouvelle structure. Au total, le projet a coûté plus de 1,2 million d’euros, 80 % de ce montant provenant directement de l’UE. En d’autres termes, sans le soutien de l’UE, rien n’aurait été possible dans les circonstances actuelles.
CO: Absolument. Toute cette initiative a été rendue possible grâce aux fonds de l’UE. La vie professionnelle étant de plus en plus importante, les citoyens ont de plus en plus besoin de services de garde d’enfants. C’est ce qui rend l’aide financière particulièrement vitale. Nous sommes conscients de la nécessité de fournir de meilleurs services sociaux aux parents comme aux autres citoyens. Malheureusement, les fonds peuvent parfois être difficiles à obtenir, de sorte que le soutien de l’UE à de tels projets est très utile en effet.
«Sans le soutien de l’UE, rien n’aurait été possible.»
– Sabine Lejeune, directrice de la crèche de Stembert
L’histoire de Cara n’est pas unique. Comme le souligne Cécile, les parents sont confrontés aujourd’hui à une pression croissante pour mener une carrière tout en ayant une famille, et il peut être difficile de trouver des services de garde d’enfants accessibles. La crèche «Les Ploquettes» de Stembert est un excellent exemple de la manière dont des services appropriés peuvent pallier ces problèmes. Grâce aux 49 places supplémentaires qu’il propose aux familles de la région, ce projet est l’une des nombreuses réussites rendues possibles par les fonds de NextGenerationEU. La décision de la Belgique de consacrer six millions d’euros à de tels projets dans le cadre de son plan pour la reprise et la résilience (PRR) témoigne de l’intention du pays de construire une société plus juste et plus solidaire.
Détails
- Date de publication
- 24 mars 2025
- Auteur
- Direction générale de la communication
- Location
- Belgique